Seymour Duncan Palladium

L’avis de l’équipe : Attention, arme de destruction massive à destination de nos amis métalleux et Hard Rocker ! Cette merveille, tout droit sortie des ateliers Seymour Duncan est tout simplement LA pédale de distorsion moderne la plus impressionnante passée sur notre banc de test. En effet, elle propose les saturations les plus extrêmes tout en conservant une dynamique étonnamment profonde pour une pédale d’effet. Et c’est d’ailleurs l’argument que Seymour Duncan met en avant. Souvent, les pédales Hi-gain, ont tendance à surcompresser le signal et creusent les mids. Le résultat, flatteur en solo à la maison s’avère souvent décevant en groupe. Ici, nous avons le sentiment d’être en présence d’un ampli tout lampes de type 6505 de chez Peavey. Il est d’ailleurs intéressant de constater que Seymour Duncan invite les joueurs à utiliser le Palladium comme un Préamp, directement dans la boucle d’effet. Le résultat est vraiment bluffant, et n’a strictement rien à envier à un modèle à lampes. Comme si nous n’étions pas déjà gâtés par nos amis américains, ces derniers ont décidé de proposer 3 étages de gains. Un étage de saturation générale, un contrôle de la résonance pour sculpter le low end et enfin un boost pour ajouter de l’overdrive au départ du signal. En bref, un outil extrêmement complet, versatile, que ce soit pour le studio (nous vous invitons à écouter nos samples !) ou pour le live. Attention cependant, toutes ces possibilités ont un prix : il ne faut pas avoir peur de passer beaucoup de temps sur cette pédale pour comprendre les interactions entre les fréquences mids (exprimées en HZ et le gain) pour en tirer le meilleur. Petite précision, le Palladium fonctionne en 9V et 18V, cependant le 18V est plus « aéré » selon nous que le 9V. Utilisée, entres autres, par Chris Shiflett (Foo Fighters) et Jeff Loomis (Arch Enemy).